Que c’est loin Ploudalmézeau ! Sans doute le plus long parcours entre 2 clubs de Bretagne.
N’est-ce pas Nadine et Christian Lenevé. 2 fois 3 heures de voiture pour voir jouer nos champions. Vraiment merci de cette fidélité. Merci aussi à Charlie Fener qui avait fait le déplacement (peut être de moins loin mais cela fait aussi plaisir).
Un club champêtre, au bord de la plage, grand vent du large. Il faisait beau soleil mais par un après midi d’hiver avec le même vent et un bon crachin cela ne doit pas être la fête.
Pour le RCPM, c’était la fête. 50 à 3 ; 8 essais marqués, 0 encaissé.
Sur ordre du coach, commençons par ce qui n’est pas bon : démarrage en mode diésel, pas beaucoup d’envie, placages un peu hauts, trop de fautes ; les avants d’en face assez costauds (mais pas très inspirés) ont un peu secoués les nôtres pendant 20 minutes mais sans vraiment avancer.
Premier essai en puissance de Pierre Gendry ; passons sur une pénalité réussie par nos adversaires à 20 m en face des poteaux. 5/3, pas très brillant !
Les ‘impacts players’ (on n parle plus de remplaçants) entrent alors en jeu : le vieux Christophe a secoué ses petits jeunes. L’envie est venue. Antoine a rajouté une bonne dose de puissance ; et la machine s’est mise en route, deuxième essai après un beau débordement d’Eric, qui redouble un peu plus tard, puis bel essai d’ailier d’Adrien enfin un quatrième d’Eric.
24 à 3 à la mi-temps.
Les adversaires n’étaient plus venus dans notre camp que sur des touches après pénalité.
Deuxième mi-temps, Pierre Gendry, qui manifestement terrorise ceux qui se trouvent sur son passage, marque 2 essais de 60 mètres. Adrien redouble.
Entre temps, très bel essai qui part d’un regroupement sur l’aile droite et finit tout au bout, à l’aile gauche entre les mains d’Eric, après 5 passes au cordeau.
L’équipe du RCPM semblait 1 ou 2 crans au dessus, aussi solide devant que vive et inspirée derrière. Un peu de relâchement en fin de match.
Attention tout de même, le 6, on entre dans le dur. Landerneau qui a battu Saint Pere, ce qui fait notre affaire, puis le 13, Saint Père, chez eux.
Messieurs, les 2 prochaines semaines, sans match, ne seront pas du repos, elle vont être dures. Vous vous y attendez. Dans la camion du retour certains auraient même dit ‘on va en ch…’, disons ‘baver’, c’est la même chose.